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Les fondateurs marianistes

Aux origines d’une famille d’éducateurs et de missionnaires…

La Fondation Marianiste s’appuie sur la Famille Marianiste, fondée par Guillaume-Joseph Chaminade (1761-1850) et Adèle de Batz de Trenquelléon (1789-1828). Deux fondateurs, deux visionnaires, dont l’oeuvre éducative et morale reste d’actualité pour notre temps.

Aujourd’hui, le réseau des oeuvres et communautés marianistes s’étend sur 35 pays, et compte de nombreux établissements scolaires, universitaires et de formation professionnelle.

Guillaume-Joseph Chaminade, l’audace et l’inventivité

Fils d’un marchand de tissus, Guillaume-Joseph Chaminade est né en 1761 à Périgueux. Devenu prêtre, il affronte la tourmente de la Révolution Française et refuse de prêter le serment de fidélité à la constitution civile du clergé. Il vit alors dans la clandestinité, à Bordeaux, pendant le régime de la Terreur, exerçant héroïquement son ministère, malgré les dangers. En 1797, il finit par s’exiler en Espagne pour une durée de trois ans.

C’est à Saragosse, au sanctuaire Notre-Dame Del Pilar, qu’il reçoit l’intuition de ce que sera plus tard sa grande famille, regroupant des états de vie différents, sous le patronage de la Vierge Marie, Mère du Christ.

De retour à Bordeaux, il rassemble des groupes de jeunes hommes et femmes, qu’il forme et accompagne pour devenir missionnaires dans leur propre milieu de vie. C’est la naissance de la « Congrégation » qui regroupe des laïcs.

Le Père Chaminade souhaite que tous et toutes puissent développer leur coeur, leur esprit et leur corps. Ce sont ce qu’il nomme les « trois Offices » : le zèle, l’instruction et le travail. Le succès est au rendez-vous et les congréganistes atteignent, en une seule année, le nombre de cent. Ils viennent alors de toutes les classes de la société : nobles, bourgeois, commerçants, artisans et ouvriers.

On ne compte plus les initiatives de celui que tout le monde appelle le « Bon Père » : visites dans les hôpitaux et prisons, patronages de jeunes, placement des apprentis, œuvre des « Bons Livres » ou encore des « Petits Ramoneurs ». Avec Marie-Thérèse de Lamourous, il contribue à fonder l’oeuvre dite de la « Miséricorde de Bordeaux », qui deviendra célèbre.

En 1808, il entre en relation avec Adèle de Batz de Trenquelléon qui, dans le Lot-et-Garonne, a fondé une association très similaire à son oeuvre. Avec elle, en 1816, il fondera à Agen les Filles de Marie, puis, l’année suivante, à Bordeaux, la branche religieuse masculine, la Société de Marie. La Famille Marianiste est née.

Une première école ouvre ses portes en 1819, rue des Menuts à Bordeaux. Partout, dans le Sud-Ouest, en Alsace et dans le Jura, les « Frères de Marie » sont appelés et reconnus pour la qualité de l’éducation qu’ils dispensent. Les troubles politiques comme la Révolution de 1830 n’empêchent en rien la croissance de la Famille Marianiste et les religieux s’installent même aux Etats-Unis dès 1849.

Le 22 janvier 1850, le Père Chaminade décède à Bordeaux. Le 3 septembre 2000, il sera déclaré bienheureux par le Pape Jean-Paul II.

ÊTRE À L’ÉCOUTE DES BESOINS DE CHACUN, SAVOIR S’ADAPTER AU CHANGEMENT, ÉDUQUER AU PARTAGE, DANS L’ESPRIT DE FAMILLE : TELLE EST LA MISSION TRACÉE PAR LE PÈRE CHAMINADE ET MÈRE ADÈLE

Adèle de Batz de Trenquelléon, le zèle et le courage

Née en 1789 à Feugarolles, près d’Agen, Adèle de Batz de Trenquelléon est issue de la noblesse. Elle qui avait toujours désiré devenir religieuse, connaît tout d’abord l’exil avec sa famille lors de la Révolution.

Rentrée en France en 1802, elle vit au château familial, visite les malades et instruit les petits enfants alors qu’elle n’a encore que 13 ans. Dans toute la région, on l’appelle « la bonne Adèle », toujours dévouée et souriante. À l’âge de 16 ans, elle commence à réunir quelques amies de son âge pour former une association au service des plus démunis : ce sera la “Petite Société”.

Sous l’influence du Père Chaminade, avec qui elle correspond depuis 1808, l’idée naît de former un véritable ordre religieux. C’est chose faite en 1816, quand Adèle s’installe avec cinq compagnes dans une petite maison d’Agen. Le 25 mai de cette année, la nouvelle famille religieuse prend le nom d’Institut des Filles de Marie, avec la bénédiction de l’évêque. Un an plus tard, le 25 mai 1817, le Père Chaminade vient recevoir solennellement ses premiers voeux perpétuels.

Dès lors, les Filles de Marie se consacrent aux plus démunis : des écoles gratuites sont créées, un pensionnat pour les fillettes de la bourgeoisie et de la noblesse est ouvert, le seul du genre dans tout le Sud-Ouest. Bordeaux et sa région, le Jura et même la Corse accueillent les œuvres de la nouvelle congrégation.

Complètement investie par sa mission, Adèle de Batz de Trenquelléon s’épuise à la tâche et décède en 1828, avant même d’avoir atteint l’âge de 40 ans.

Elle sera reconnue bienheureuse par l’église catholique en juin 2018.

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