Une présence au milieu des population isolées
Le contexte
Les Marianistes sont présent en Côte d’Ivoire depuis 1961. Leurs deux collèges à Abidjan sont réputés pour la qualité de leur formation. Conscients des besoins immenses des populations les plus isolées dans le pays, ils ont également acquis, à 80 km de la ville de Daoukro, plusieurs centaines d’hectares de terrain afin d’y lancer des cultures de rentes et de donner du travail à de nombreux ouvrier. Un grande partie a été plantée avec du bois de teck, des palmiers à huile, des bananiers (banane plantain) ainsi que des hévéas (caoutchouc naturel). S’y ajoute un petit élevage de moutons, de bovins et de poulets. L’engagement des marianistes sur place est précieux pour toute la région. Les villageois sont en effet délaissés par les autorités publiques comme religieuses. La mission marianiste, en se diversifiant, fait une œuvre très utile. Les frères prennent par ailleurs soin d’entretenir les meilleures relations avec les autorités coutumières. Leur présence est appréciée de tous.
Le projet
Aujourd’hui, la plantation de palmier produit régulièrement, les graines de palmes sont commercialisées. L’entretien des hévéas continue, et les premières saignées ont eu lieu. Un premier véhicule, un camion à 10 roues, a été acquis afin d’acheminer convenablement – et dans les temps – les produits sur les marchés locaux, malgré les pistes cahotiques et mal entretenues. Le projet est d’en acquérir un deuxième, ainsi qu’une chargeuse. Les bâtiments du camp des ouvriers doivent également être étendus. Les frères réfléchissent enfin au moyen d’alphabétiser les ouvriers, dont beaucoup ne savent ni lire, ni écrire, ce qui pose problème pour l’organisation de leur travail.
Le taux d’analphabétisme en Côte d’Ivoire se situe encore autour de 40%. Dans la région d’Akacomoékro, par manque de perspectives d’avenir, les familles ne manifestent que peu d’intérêt pour l’instruction scolaire. Lorsque les enfants vont à l’école, elles ont du mal à s’acquitter de la totalité des frais de scolarité. Les religieux prennent en charge la scolarité de plusieurs enfants parmi les plus méritants, et leur permettent d’intégrer les établissements marianistes d’Abidjan, mais cette solution n’est pas pérenne. Pour permettre à tous les élèves de poursuivre leur cycle au-delà de l’école primaire, le projet de construction d’un collège est en cours. Un terrain a été acquis à cet effet. Un espoir immense pour les trois mille habitants résidents des trois villages environnants.
ObjecTIFS
– Parvenir à l’autonomie financière des plantations
– Compléter les véhicules de transport et de chargement
– Étendre les bâtiments du camp des ouvriers
Équipes locales :
- 250 hectares de plantations
- 7 responsables de cultures,
- 17 ouvriers permanents.
- Jusqu’à 100 ouvriers journaliers
- 1 directeur technique
- une communauté de 3 frères marianistes
Le projet va permettre de…
- Donner aux ouvriers de la plantation une vie professionnelle plus stable et des perspectives d’avenir
- Renforcer la mission et lui donner les moyens d’arriver à l’autonomie.
Nos besoins :
- Acquisition d’un 2e camion
pour acheminer les produits des récoltes sur les marchés - Acquisition d’une chargeuse
pour remplir plus facilement les véhicules de transports - Construction d’un magasin de stockage
pour conserver une partie de la récolte et les outils - Extension des bâtiments du camp des ouvriers
afin d’offrir davantage d’habitations aux travailleurs
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