Martine
Bénévole du projet Les Trois Sources à Antony (92)
« Retraitée de l’éducation nationale, j’ai travaillé pendant 41 ans dont 38 ans dans le même établissement. J’ai beaucoup aimé mon métier, que j’ai fait avec tout mon cœur, et je suis aujourd’hui encore très active dans mes engagements bénévoles. Je suis convaincue que l’école peut beaucoup pour les enfants et leur avenir, mais cela doit toujours se faire avec les familles, et c’est ce qui a retenu mon attention lorsque l’on m’a présenté le projet Les Trois Sources, avec la Fondation Marianiste : les parents seront parties prenantes du projet. Je considère cela comme essentiel. Il est en effet à la portée de tous les parents d’aider effectivement leurs enfants en étant simplement présents à leur côté, en s’intéressant à ce qu’ils font, même s’ils ne savent pas les aider à faire leur travail. Il me semble aussi capital que l’élève qui éprouve des difficultés puisse être aidé pour acquérir le socle indispensable des savoirs de base. Le rôle de l’école est d’amener chacun des élèves le plus loin possible pour lui, selon ses capacités, et que chacun puisse choisir la voie où il/elle sera heureux(-se), quelle qu’elle soit. Mais pour avoir le choix, il faut avoir acquis les bases. Je suis convaincue que rien n’est jamais perdu pour aucun élève, et en rejoignant l’équipe des Trois Sources, j’ai la certitude d’être utile, et c’est avec une grande joie que je m’engage dans ce projet ! »
Fr. Frantzy Perrier
Membre de l’équipe de coordination du projet Pilette
« La constitution d’Haïti parle d’une éducation gratuite, pour tous, mais les populations sont encore loin d’en bénéficier. Des zones rurales entières sont laissées à l’abandon, et dans les écoles publiques, rares sont les enseignants formés et qualifiés. Pour les enfants de Pilette, recevoir une éducation de qualité grâce à l’action de la Fondation Marianiste est la seule chance d’échapper à la délinquance, de recevoir un diplôme, et de travailler pour devenir acteurs du développement de leur pays »
Brice
Etudiant de la première promotion de l’ISIC de Kinshasa
« Après avoir obtenu mon bac, j’ai été obligé de rester une année à la maison pour aider financièrement ma famille et contribuer, même modestement, à mes futures études supérieures. C’est à cette époque que j’ai entendu parler de l’ISIC, dont j’ai intégré la première promotion en 2009. Comme mes parents n’avaient plus de travail, s’acquitter des frais académiques était vraiment difficile. Il a fallu l’intervention de mes frères pour le paiement de mes études. Comme j’habitais loin de l’Institut, les frais de transport se sont ajoutés au problème, et j’ai dû m’installer chez l’un de mes frères, qui était plus proche. Je me souviens de nombreuses fois où je venais en cours sans même avoir mangé, et ce après un long trajet, car je ne voulais pas charger mon frère et sa famille d’une bouche supplémentaire à nourrir !
En République démocratique du Congo, la réalité de l’enseignement supérieur est bien différente de celle de l’Europe : la vente des syllabus (sans lequel l’étudiant ne peut suivre convenablement les cours) y est courante. Il arrive même que certains professeurs sollicitent les faveurs d’étudiantes contre de bonnes notes. Mais à l’ISIC, dirigé par les Marianistes, il en est tout autrement : toutes ces pratiques sont interdites, et les religieux sont attentifs au bien-être des étudiants, en évitant de tomber dans des habitudes qu’on voit ailleurs. C’est grâce à cela que j’ai pu finir mes études. Après trois années de graduat en 2012, j’ai poursuivi avec une licence . Je suis heureux d’avoir choisi cette filière informatique, et mon rêve est d’aller encore plus loin et de devenir professeur, c’est-à-dire de faire un troisième cycle et ainsi de pouvoir transmettre aux autres ce que j’ai reçu. J’ai eu la chance d’être formé parce que les frères marianistes se sont donné de la peine pour moi et je veux à mon tour faire la même chose pour les autres.
Après mes études, je suis devenu assistant en 2016 et grâce à l’ISIC, je peux suivre d’autres enseignants ailleurs. Par ailleurs, je développe une application au sein d’une équipe pour gérer des circuits médicaux (accueil, caisse, ambulatoire…). Aujourd’hui je suis marié et père d’une petite fille. Je peux prendre des déci-sions pour ma vie et la vie de ma famille. Je connais bien les difficultés de notre pays, et je suis convaincu que personne ne travaillera à notre place pour relever les défis de demain. Les religieux Marianistes m’ont beaucoup aidé. Ils font un travail formidable pour soutenir la jeunesse congolaise et l’aider à construire son avenir.»
Isabelle Delmas
Membre du Comité d'Audit de la Fondation Marianiste
« J’ai fait ma scolarité, de la 6e à la Terminale, à l’Institution Sainte-Marie Grand Lebrun à Bordeaux, établissement marianiste qui est pour nous une grande histoire de famille, puisque notamment mes frères y sont allés, mon père et mes oncles, mon grand-père. J’ai beaucoup aimé mes années au sein de l’établissement, et je garde un excellent souvenir des religieux, des enseignants et éducateurs que j’y ai croisés, des activités qui y étaient organisées, comme les camps d’hiver ou les retraites. J’ai toujours conservé depuis une attache particulière avec les Marianistes; je rejoins pleinement la pédagogie qui est la leur, et qui inclut tout particulièrement la vie communautaire, le sens des responsabilités, la capacité de dire ce qui ne va pas lorsqu’il le faut, et tout un ensemble de valeurs importantes, comme l’esprit de famille. Cette éducation globale de la personne, avec le sens de l’ouverture aux autres, m’a marquée. Lorsque l’on m’a proposé d’intégrer le Comité d’Audit de la Fondation, je me suis dit que c’était une façon de rendre un peu aux Marianistes ce qu’ils m’ont apporté et d’apporter ma pierre à l’édifice. Au sein des comités, la collaboration avec d’un côté, les religieux, qui ont donné toute leur vie au service de l’éducation et de la solidarité, et de l’autre, des professionnels experts et compétents, nous permet d’améliorer sans cesse les modes de gouvernance, les process, le suivi des projets. J’apprécie d’y travailler sur des sujets variés. C’est une véritable source d’enrichissement ! »
Asha
Etudiante au Foyer marianiste Adèle House à Ranchi, Inde
« Ma famille vit dans le Bihar, loin de Ranchi. J’avais peur de venir étudier en ville, mais plus maintenant ! Ici, je me sens en sécurité. J’apprends l’anglais, l’informatique. Les soeurs marianistes sont très généreuses, toujours prêtes à nous aider, elles nous montrent l’exemple ! Nous vivons toutes ensembles et partageons une vraie vie fraternelle. Je veux vraiment remercier tous les donateurs de la Fondation Marianiste pour leur aide, car Adèle House est l’endroit où nous avons accès à beaucoup de choses que nous n’aurions jamais pu avoir ailleurs. Plus tard, je voudrais devenir enseignante, et ici, je suis en mesure de pouvoir faire tout mon possible pour y réussir ! »
Nicolas
Elève de 3e au Collège Notre-Dame d’Afrique d’Abidjan
« Je suis au Collège Notre-Dame d’Afrique depuis la classe de 6ème, j’y ai beaucoup d’amis ! On sent que l’encadrement n’est pas le même qu’ailleurs. C’est vraiment un collège familial, on se soutient beaucoup les uns les autres. C’est précieux ! Les frères marianistes sont avec nous depuis de longues années, les professeurs et eux nous connaissent bien, ils connaissent nos qualités et nos défauts, et nous apprenons à travailler ensemble. Cela contribue énormément au bien-être de tous. Plus tard, je voudrais être informaticien, et je peux dire qu’ici, je m’y sens bien préparé ! »
Ali GHEZALA
Conseiller Principal d’Education à l’Institution Sainte-Marie de Saint-Dié
« À l’Institution Sainte-Marie de Saint-Dié, j’ai été immédiatement adopté par la communauté marianiste de l’époque. Années après années, je me suis senti investi d’une mission auprès des jeunes. J’ai eu la chance de partager le quotidien des religieux marianistes, qui m’ont transmis l’amour de l’autre. De nombreux projets ont été mis sur pied, comme l’opération « Pamplemousses » en faveur de la mission de Voka (Congo-Brazzaville), l’opération « pain/pommes » ou encore notre soirée Haïti en faveur de l’école de Pilette. J’ai encore en mémoire, pour bien longtemps, notre conversation à distance avec de jeunes Haïtiens, qui ont pu converser avec nos élèves de 5ème de l’époque. Un sacré bon moment ! Plus que jamais, il est utile de tendre la main à la Fondation Marianiste, elle qui permet aussi à nos jeunes de s’épanouir dans la générosité. »
A-L C.
Testatrice en faveur de la Fondation Marianiste
« J’ai connu les Marianistes lorsqu’ils animaient le sanctuaire de Notre Dame de Verdelais, au bord de la Garonne, entre Bordeaux et Agen. Le Père Chaminade, leur fondateur, avait reçu la grâce d’une guérison miraculeuse dans les années 1770. Ma famille maternelle est originaire de cette partie du Sud-Ouest. Par leur présence et leur rayonnement, nous avons vu l’essor du sanctuaire, et la ferveur renouvelée des fidèles. En particulier à l’occasion des fêtes du 900e anniversaire du Sanctuaire et à l’occasion d’un magnifique pèlerinage lors de la venue du Pape Benoît XVI à Lourdes. En remerciement pour une réponse à mes prières à Notre Dame de Verdelais, j’ai souhaité faire un don régulier à la Fondation. Les nouvelles reçues régulièrement m’ont confortée dans mon choix. Seule et sans enfants, c’est tout naturellement que j’ai envisagé de partager mes biens entre mes 2 neveux et la Fondation qui oeuvre a l’éducation, au développement et la santé d’enfants en France et à l’étranger. »
Fr. Guillaume Gervet
Censeur des classes préparatoires à l'Institution Sainte-Marie d'Antony
Attentifs à ce que la question financière ne soit pas un empêchement à la venue de nos étudiants en classes préparatoires, nous avons mis en place la caisse de solidarité et la Bourse Saint-Georges. Avec le concours de la Fondation Marianiste, ces deux actions conjuguées ont permis de financer une partie de la scolarité des étudiants pour un montant allant de 200 euros à 8 000 euros. Ce partenariat nous permet d’accueillir des étudiants qui, sans cette aide, n’auraient pas pu s’inscrire à Sainte-Marie. Un grand merci aux donateurs et à la Fondation Marianiste !
Hubert S.
Bienfaiteur de la Fondation Marianiste
Enseignant et père de quatre enfants, je suis issu d’une famille nombreuse et modeste, j’ai appris, déjà tout petit, le sens du partage et de la générosité. C’est grâce à des bourses que j’ai pu suivre des études secondaires et supérieures, avant d’effectuer toute ma carrière dans le système éducatif, du primaire jusqu’aux classes préparatoires, à l’université et quelques grandes écoles. Depuis mon départ en retraite, je m’intéresse à l’œnologie, à l’œnotourisme et à la culture du vin, et j’ai souvent l’occasion de parcourir les grands terroirs de l’hexagone. Ayant réalisé quelques petits investissements viticoles, j’ai proposé à des associations que nous soutenons régulièrement depuis de nombreuses années de leur faire des dons : c’est alors que j’ai su que la Fondation Marianiste organisait des ventes caritatives de bouteilles de vin. La réactivité et la réponse de ses équipes m’ont tout de suite séduit ! J’ai ainsi pu effectuer un don de plusieurs bouteilles, que la Fondation revend aujourd’hui intégralement au profit de ses projets en faveur de l’éducation lors d’événements spécifiques, et j’ai bénéficié d’une déduction fiscale, conformément à la réglementation en vigueur.
Homme croyant mais réfractaire à toute forme de sectarisme, je crois aux valeurs humanistes qui ont donné un sens à ma vie : la solidarité, l’entraide, la générosité, le partage, le respect, la tolérance. Je sais que mon geste sert une bonne cause, car je soutiens la Fondation Marianiste dans son oeuvre sociale, caritative et humanitaire.
Plusieurs passages dans les bureaux parisiens de la Fondation et des entrevues avec le Secrétaire Général et les équipes m’ont conforté dans ma conviction personnelle que la Fondation est gérée avec beaucoup de sérieux et de transparence par des hommes et des femmes, qui, de par leurs actions quotidiennes et leur engagement social, défendent les mêmes valeurs que moi, valeurs qui correspondent et répondent à ma vision de la société et à ma perception du monde. La Fondation Marianiste apporte à tous ceux qui souffrent de l’ espoir, de la confiance et de la lumière. L’éducation est un ascenseur social qui permet aux bénéficiaires de ses projets de sortir de la misère et de leurs conditions de vie déplorables et d’avoir une situation professionnelle appropriée.
Je suis très heureux d’avoir pu aider la Fondation Marianiste et j’espère que mon don suscitera d’autres bonnes volontés au service de sa mission éducative, car les besoins sont énormes.